Electronique
Chambre d'échos
Ensemble intercontemporain
Le 13 janvier 2024 - 21:00
Ircam, Paris
Distribution
Solistes de l’Ensemble intercontemporain
Serge Lemouton, Augustin Muller | électronique Ircam
Programme
Bastien DAVID, Bec et ongles – suspended
pour violon silencieux et nuée de cordes amplifiées
Création mondiale
Commande de l’Ensemble intercontemporain et de l’Ircam-Centre Pompidou
Péter EÖTVÖS, Langsamer Marsch in memoriam Christophe Desjardins
pour violon, alto et violoncelle
Création mondiale de la version en public
Péter EÖTVÖS, A call
pour violon
Matteo GUALANDI, Nouvelle œuvre,
pour formation de chambre et électronique
Création mondiale
Commande de l’Ensemble intercontemporain et de l’Ircam-Centre Pompidou
Sarah NEMTSOV, Keter
pour ensemble de chambre et électronique
Création mondiale
Commande de l’Ensemble intercontemporain
Fermé pendant plusieurs années pour cause de travaux, l’Espace de Projection de l’Ircam a rouvert ses portes la saison dernière. Les solistes de l’Ensemble intercontemporain retrouvent enfin cet « espace » dans lequel ils ont créé de nombreuses oeuvres. Dans ces circonstances, Ircam oblige, ce programme essentiellement chambriste fait largement appel à l’informatique musicale. Ainsi de Bec et ongles du jeune Français Bastien David, pour violon et électronique, qui écrit en exergue de sa partition « Tel le vol d’un oiseau, ce chant indocile se soucie d’exister par l’expression du mouvement de la liberté ». Dans Keter de l’Allemande Sarah Nemtsov, l’hybride de l’informatique musicale sert de métaphore au monde qui nous entoure en même temps qu’à notre être profond : le titre, en hébreu, est emprunté à la Kabbale et évoque « la plus cachée de toutes les choses cachées ». Issu du Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam en 2021, le jeune Italien Matteo Gualandi offre également à l’Ensemble intercontemporain la primeur d’une nouvelle oeuvre pour ensemble de chambre et électronique. Enfin, ce concert est l’occasion de prolonger un peu les célébrations du 80e anniversaire de Péter Eötvös, lequel se souvient, dans sa Langsamer Marsch, de Christophe Desjardins, ancien altiste de l’EIC, disparu prématurément en 2020 – le titre de la pièce évoquant les plus belles pages pour alto de Schumann ou Brahms.